La journée du mercredi a commencé très – trop ? – tôt car un long voyage de 4h en car nous attendait. Le réveil matinal n’a pas empêché quelques élèves bulgares entre autres de mettre une ambiance de feu – de fou ? – pendant une grande partie du trajet. Les paysages étaient magnifiques, dépaysants : nous avons ainsi traversé les Carpates pour arriver en Transylvanie, le pays de Dracula ! Nous avons visité le Chateau de Corvin, remarquablement bien conservé et dont la restauration se poursuivait. Puis après avoir déjeuné au restaurant, nous avons repris le car pour finir notre après-midi de manière bucolique dans les Jardins de Zoé. Puis retour sur Motru après 4 longues nouvelles heures de voyage.
Jeudi a été consacrée à la découverte du jardin de Brancusi dans la ville de Târgu Jiu, proche de Motru. Dans ce véritable musée à ciel ouvert, le groupe a découvert La Porte du Baiser, la Table du Silence ou la Colonne Sans Fin, oeuvres de l’artiste né dans le comté de Gorj, la région de Motru et Târgu Jiu, et mort à Paris. Les élèves ont créé eux aussi leur colonne sans fin aux couleurs de Stop Bullying : ils ont créé un acrostiche avec les lettres des mots STOP BULLYING pour faire passer un message de tolérance, de respect. Ce fut une belle activité. Le soir a été le moment fort de notre séjour, attendu de tous : la soirée de fin de mobilité. La fête s’est déroulée dans une superbe salle, immense. Tout le monde était sur son 31. Nous avons dîné d’un repas gargantuesque, la remise des certificats de participation a été très réussie et la fête a battu son plein jusque tard dans la nuit.
Vendredi, nous sommes retournés au lycée pour achever une activité commencée au début de la semaine : nous avons construit le chemin de l’amitié (the path of friendship) avec les galets peints par les élèves sur lesquels ils ont mis des messages de tolérance et d’amitié. Puis ce fut l’heure de quitter nos amis de Motru et nos autres partenaires européens : les élèves ne voulaient plus partir, entre musique et embrassades, nos élèves français ont promis de garder le contact, l’une m’a déjà dit que sa correspondante dormirait chez elle quand elle viendrait à Paris : nos élèves ne sont plus seulement français, ils sont européens !
Notre dernière nuit roumaine a été consacrée à se balader dans Bucarest avant de prendre l’avion le lendemain et rentrer la tête pleine de souvenirs européens.
(Récit de Valérie Mounien, professeure de Lettres-Anglais)